










Allah Ala, est une série de photographies documentaires portant sur
la quotidienneté. Ici, Charles Thiefaine tente d'entrainer le public
dans son expérience au sein de la société irakienne.
Portraits, bribes de l'ordinaire ou scènes de rues, les images nous
immiscent dans l'intimité de personnages complexes, soucieux et
désirants. Les histoires s'amoncèlent et se croisent. Y sont bricolés
des récits incomplets, semant le doute autour des identités et des
personnalités de chacun.
Certaines images révèlent des instants du quotidien auxquels le
photographe a participé comme les photos de famille ou les scènes
d'action. D'autres convoquent le hors champ et le hors-temps à
travers, par exemple, des portraits où le regard est porté vers
l'extérieur du cadre. Ainsi, la série dessine des narrations
potentielles, et entraine le public vers des évènements passés ou qui
vont se dérouler. Qu'importe la réalité, l'oeuvre se veut singulière et
s'efforce surtout de dethéâtraliser l'existence que mènent les
irakiens en déjouant toute sidération.
Comment s'accommodent-ils de leur environnement? Comment
occupent-ils leur territoire? -Allah Ala se présente comme un
ensemble de réflexions qui se déploient à travers la narration et
aborde différents thèmes tels que la famille, les amis, l'adolescence,
l'amour ou le mariage, la guerre, la solitude, le souvenir, l'ennui ou la
fête.









































